LIVRE D'ARTISTE
Mon travail s’est construit à partir de l’œuvre « Vue sur ma télé » de Mathilde Seguin. Une artiste rennaise que je ne connaissais pas auparavant. Son travail est une réflexion autour de la déambulation urbaine, l’architecture est au centre de son œuvre. Elle suggère l’architecture, par une ligne, des bâtiments aux formes simplifiées, elle joue sur la superposition, la transparence, la déclinaison de formes et c’est ce que j’ai aimé dans son travail.
Les mots qui ont guidé ma réflexion sont « architecture », « transparence », « superposition ». C’est à partir de ça que j’ai construit l’ensemble de mon projet. La problématique étant : « Comment mettre en valeur mon lieu de vie ? ». Un lotissement, pas très glamour... où toutes les maisons d’apparence ce ressemblent. Et pourtant en les étudiants j’en ai construit un jeu, où chacune d’elles sont rangées dans des cases, qui elles même sont rangées dans une boite représentant la rue, plus particulièrement ma rue. À chaque maison son numéro. Le gris des boites : gris du ciment, du béton, il reprend les codes des matériaux utilisés et représentés dans les lotissements, rapport à la construction.
Chaque maison est faite de calque, et de rodoïde (pour la transparence et le touché), de forme de couleur vive, d’une ligne noire suggérant la silhouette de la maison. Mon travail s’apparente à du Constructivisme, de par la représentation des maisons, dans une vision qui est la mienne. Un jeu de plan coloré et de matière qui nous laisse imaginer, supposer la maison. La boîte blanche pour finir, vient souligner le tout, et continuer le « jeu » en construisant
en volume une maison, comme une sculpture.
en volume une maison, comme une sculpture.
